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Tunisie : Saïed évoque la réforme de l’enseignement, et appelle les citoyens à participer nombreux à la consultation

Lors d’une réunion à Carthage, en présence des ministres de l’Education ; de l’enseignement supérieur ; des Technologies de la Communication ; des Affaires religieuses ; et de la Femme, le chef de l’Etat a affirmé que « nul avenir sans un enseignement national, fondé sur une série de réformes, après l’échec des réformes entre guillemets ayant été introduites les années passées, et celles qui ont précédé».

« La consultation nationale est destinée à l’ensemble des Tunisiens, et non seulement aux enseignants, tous ceux qui le souhaitent peuvent y prendre part », a-t-il indiqué en substance.

Kaïs Saïed a appelé à « la nécessité de protéger l’opération de réforme et de l’entourer de tous les attributs de réussite, une fois la consultation achevée, et le Conseil supérieur de l’Eduction et de l’Enseignement créé. Toute erreur pouvant survenir sur la réforme ne pourrait être rattrapée qu’après des décennies ».

« L’Etat tunisien ne renoncera pas au service public de l’enseignement, et œuvre à assurer le droit à l’enseignement à tous sur un pied d’égalité », a-t-il affirmé.

Il a rappelé, qu’en vertu de la loi, l’enseignement est obligatoire jusqu’à 16 ans, mais il devrait l’être aussi, afin que les perspectives soient plus larges.

Le chef de l’Etat a passé en revue les réformes d’enseignement qui se sont succédé en Tunisie, jusqu’à arriver à la réforme de 1958, laquelle n’a pas été aisée, malgré les circonstances l’ayant entourée, et a conduit, à l’époque, à un changement, voire à une révolution dans la société.

Il a assuré que les résultats allaient être tirés à l’issue de la consultation en vue de faire paraitre une loi portant sur la création du Conseil supérieur de l’Education et de l’Enseignement, afin d’engager la réforme sur des bases solides.

La consultation nationale sur la réforme de l’enseignement démarrera le vendredi 15 septembre, comme l’a confirmé hier, le ministre de l’Education.

Lors de sa conférence de presse de la rentrée, Mohamed Ali Boughdiri a appelé « l’ensemble des intervenants à y participer, et à exprimer leur opinion sur différents sujets, notamment, le temps scolaire, les activités culturelles et l’infrastructure ».

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