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Tunisie : Saïed dénonce les rumeurs et calomnies sur les réseaux sociaux, attentatoires aux institutions de l’Etat et à la paix civile

Le président de la république, Kaïs Saïed, s’est entretenu hier soir, mardi 11 juillet à Carthage, avec le ministre des Technologies de la Communication, Nizar Néji.

La rencontre a porté sur « le rôle de l’agence technique de sécurité informatique, et celui de l’agence technique des Télécommunications, notamment face à l’utilisation des réseaux sociaux en matière de diffusion d’informations fallacieuses, de rumeurs, de dénigrement et de calomnie, lesquels visent, désormais, des responsables au sein des appareils de l’Etat, afin de semer le trouble et de susciter la suspicion et le doute dans chaque partie officielle ou responsable ».

« Les plateformes ne sont plus des réseaux sociaux, mais se sont transformés en instruments auxquels ont recours les cercles connus à l’intérieur et à l’étranger pour attenter à la sûreté nationale en Tunisie », a-t-il souligné.

La calomnie, les menaces de mort et de vengeance n’ont rien à voir avec la liberté d’expression, mais ce sont des actes criminalisés par la loi, (…)  ces pratiques ne dissuaderont pas, néanmoins, le peuple tunisien à aller de l’avant, a-t-il affirmé.

Le président de la république a ajouté que l’Etat ne se gère pas sur la base des rumeurs et des affabulations, et de ce qui est publié sur ces plateformes. Il a évoqué « la convention de Budapest relative au crime électronique du 23 novembre 2001, dont le préambule appelle à la nécessité d’une politique pénale commune, dans le but de protéger la société du crime électronique, à travers une législation adaptée et la consolidation de la coopération internationale »

Saïed a, par ailleurs, rappelé la position de l’Union européenne, ayant annoncé, officiellement, que toute publication électronique, appelant à la haine, la désobéissance ou la violence sera interdite, comme il sera procédé à la suspension du réseau social en question, en faisant assumer à la partie concernée, le questionnement légal.

« La Tunisie est résolue à préserver la liberté de pensée et d’expression, mais l’est aussi pour sa sûreté nationale et pour l’application de la loi à tous, étant donné que ce qui passe ces derniers jours, en matière de diffusion d’informations mensongères, attente à la marche normale des institutions de l’Etat, ainsi qu’à la paix civile », a-t-il conclu.

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