Le président de la république, Kaïs Saïed, s’est entretenu hier, lundi 02 octobre, à Carthage, avec le ministre de l’Intérieur, Kamel Fékih, ainsi que Mourad Saïdane et Hassine Gharbi, respectivement, Directeur Général de la Sûreté nationale, et Directeur Général, commandant de la garde nationale.

La rencontre a porté sur « les efforts déployés en vue  de contrer le phénomène de la migration irrégulière dans nombre de villes tunisiennes, notamment le démantèlement de réseaux criminels qui se tiennent derrière », rapporte la présidence dans un communiqué.

Recevant le même jour, le ministre des Affaires étrangères, le président de la république a affirmé que la Tunisie ne ménageait aucun effort pour démanteler les réseaux de traite de personnes et de trafic d’organes, opposant une fin de non-recevoir à l’annonce faite, tout dernièrement, par l’Union européenne, et affirmant que « la Tunisie n’accepte ni aumône, ni compassion ».

Ce faisant, Saïed a réitéré la nécessité de poursuivre les opérations de maintien de l’ordre dans les environs des écoles et des lycées, et de faire montre de « fermeté » face au fléau de la drogue. « Tout autant que certaines parties qui visent la sûreté de l’Etat, ceux qui propagent les stupéfiants au rang des jeunes générations, visent la sécurité de la société, » a-t-il déploré.

Il a été, par ailleurs, question de poursuivre les opérations conjointes en vue d’éradiquer la spéculation.

Le chef de l’Etat a, de surcroît, donné ses instructions pour la poursuite de l’élimination des points de vente et d’étalage anarchique, avec la nécessité que les collectivités locales assument leur responsabilité en matière de propreté et de préservation de l’environnement, conclut la même source.