#National

Tunisie : Ras Jdir, les migrants subsahariens et les défis sécuritaires au centre d’une séance de travail entre les ministres de l’Intérieur tunisien et libyen

Le ministre de l’Intérieur, Kamel Feki, a eu hier, mercredi 09 août, une séance de travail avec son homologue libyen, Imed Trabelsi, en présence de hauts cadres des deux côtés, autour des dossiers sécuritaires conjoints, en prime, la lutte contre la migration irrégulière.

Les deux parties ont examiné les moyens d’aplanir les difficultés en  vue de faciliter les prestations rendues au niveau du poste frontalier de Ras Jdir, ont discuté des défis sécuritaires communs, et ont convenu de renforcer la coordination et la coopération bilatérale dans le domaine sécuritaire, notamment en matière d’échange de données, de formation, et de lutte contre le crime organisé, rapporte le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.

Il a été, également, question de l’importance du dossier des migrants subsahariens, et ses répercussions sur les deux pays, et la nécessité d’en limiter les afflux sur les frontières, ce qui requiert la conjugaison des efforts, et la coordination conjointe en vue de parvenir aux solutions susceptibles de tenir compte de l’intérêt suprême des deux pays, ajoute, en substance, la même source.

Un appel a été lancé aux organisations internationales en vue d’appuyer les efforts de l’Etat, et au croissant rouge tunisien de présenter l’appui humanitaire, d’accomplir son devoir envers les migrants, et de les prendre en charge.

Il a été convenu, au terme de cette réunion, de créer une équipe de travail conjointe, chargée de contrôler le mouvement au niveau du passage frontalier de Ras Jdir, et de soumettre des suggestions sérieuses à ce sujet, afin qu’elles soient traduites dans les faits, et de fluidifier le transit des passagers des deux côtés.

Le poste frontalier de Ras Jdir, à Ben Guerdane du gouvernorat de Médenine, a connu hier un grand encombrement côté libyen, avec un délai d’attente entre 12 et 14 heures à l’entrée de la Tunisie.

Ce faisant, les deux parties ont appelé à la nécessité de consolider le travail de la commission sécuritaire conjointe permanente et de poursuivre les réunions de coordination, en vue de raffermir les relations bilatérales et de les hisser au plus haut niveau.

Leave a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *