Tunisie : Les ministères de l’Intérieur et de la Femme décident de sévir contre les espaces anarchiques et de renouer avec les jardins d’enfants municipaux

Les ministères de l’Intérieur et de la Femme ont décidé de sévir contre les espaces préscolaires anarchiques, qui accueillent les enfants sans s’en tenir au cahier des charges et à la réglementation en vigueur.
Lors d’une réunion conjointe vendredi 01er septembre, Kamel Fekih et Amel Belhaj Moussa se sont engagés « à lutter contre la propagation des espaces anarchiques de l’enfance, à redoubler d’efforts pour veiller à l’application de la loi aux contrevenants, à écourter les délais de mise en application des décisions de fermeture, et à conscientiser, davantage, les parents à la nécessité de se garder d’inscrire leurs enfants dans ces espaces anarchiques, en vue de préserver l’intérêt de l’enfant, et de garantir une rentrée scolaire sûre », indique le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.
Les deux ministres ont entériné une décision conjointe, complétant celle du 04 Mai 2021, portant sur la création d’une commission régionale de suivi et de contrôle des espaces anarchiques, portant sur le ralliement d’un représentant des organisations professionnelles dans le secteur de l’enfance, à la composition de ladite commission.
La rencontre a porté sur « les efforts déployés en vue de revivifier les jardins d’enfants municipaux, et d’en assurer la promptitude à accueillir les enfants dans les meilleurs délais ».
Il a été question d’aplanir les difficultés en instance, s’agissant d’affecter les ressources humaines, et de terminer les travaux de maintenance, en vue de faire réussir ce projet appuyant l’égalité des chances entre les enfants en matière d’accès à l’éducation préscolaire, dans plusieurs régions prioritaires du pays.
Les deux ministres ont décidé la création d’une commission conjointe chargée d’établir un programme d’intervention portant, dans un premier temps, sur l’ouverture de 08 jardins d’enfants municipaux dans les meilleurs délais, et de plus de 40 établissements analogues, ultérieurement.
Il a été, de surcroit, question, de renforcer la coordination entre les deux départements dans le cadre de l’amélioration des conditions d’application de la loi organique, sur l’élimination des différentes formes de violence faites aux femmes.