Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, dans l’après-midi de vendredi 13 octobre 2023, le président du Parlement Brahim Bouderbala, a annoncé la présidence de la République dans un communiqué publié aux environs de minuit. 

MM. Saïed et Bouderbala ont discuté de plusieurs sujets, le projet de loi de finances pour l’année 2024, le projet de loi de finance rectificatif pour l’année 2023 et quelques propositions de loi, entre autres. 

Le président de la République a indiqué, dans ce contexte, que la Tunisie avait besoin d’une nouvelle batterie législative conforme aux dispositions de la constitution de 2022 rappelant ce que dit le préambule de ce texte ; « Il ne peut y avoir de paix sociale sans justice, de dignité pour l’homme et de fierté pour la nation, sans une souveraineté totale et une indépendance réelle ». 

Kaïs Saïed et Brahim Bouderbala ont, aussi, évoqué la question de la lutte contre la corruption et l’assainissement de l’administration. Dans ce contexte, le président de la République a présenté au président du Parlement les résultats préliminaires de l’audit réalisé. Selon le communiqué de la présidence, en deux jours, on a constaté que 1.500 agents administratifs ont été recrutés sur la base de leur allégeance dans une même structure publique. 

La cause palestinienne a, également, été débattue lors de cette rencontre. Les deux dirigeants sont revenus, selon le communiqué de Carthage, sur les crimes commis contre le peuple palestinien par « le mouvement sioniste dans une tentative de le pousser à la migration et le priver de son droit à instaurer un 2tat indépendant sur la terre de Palestine avec Jérusalem comme capitale (…) ».  

Le président de la République a avancé que l’ensemble de la région faisait l’objet d’un nouvel arrangement géopolitique auquel toutes les nations libres devraient s’opposer 

Il a ajouté que « le mouvement sioniste, qui a essayé par tous les moyens de jouer le rôle de la victime, avait commis les crimes les plus odieux, et amené le peuple arabe à intérioriser la défaite, voire à transformer la défaite en une culture afin de se rendre ». « Le peuple palestinien continue, toutefois, la lutte et la nation arabe n’acceptera aucune autre alternative que la victoire », a-t-il noté.
 

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