Pour Brahim Bouderbala, la criminalisation de la normalisation n’est pas suffisante

Le président du Parlement Brahim Bouderbala a laissé entendre, lundi 30 octobre 2023, que la criminalisation de la normalisation avec Israël n’était pas suffisante. À son sens, il faudrait interdire formellement toute connexion avec l’entité sioniste pour ainsi être dans la même philosophie que le président de la République, Kaïs Saïed.
Dans une intervention sur Mosaïque FM, il a rappelé, au micro de Chaker Besbes, que Kaïs Saïed considère injustice ce que subit le peuple palestinien et comme trahison toute forme de traitement avec l’entité sioniste.
Il a évoqué, également, le fait que le président de la République ne croyait pas en la solution à deux États et qu’il penchait plutôt pour une libération totale des territoires occupés.
L’examen de cette proposition de loi a créé des tensions au sein du Parlement. Selon le député Abderrazek Aouidet, certaines entités étaient en train de faire pression pour perturber le déroulement des choses et servir les intérêts des personnes coupables de normalisation.
Le Parlement tunisien devrait examiner en plénière jeudi 2 novembre 2023, la proposition de loi sur la criminalisation de la normalisation avec Israël.
Cette proposition de loi a été approuvée en commission alors que la bande de Gaza subit une attaque meurtrière. Depuis le 7 octobre 2023, l’enclave palestinienne est sous les bombardements israéliens.
La discussion de cette proposition de loi coïncide avec la commémoration de la tristement célèbre « Déclaration Balfour ». Dans une missive datant du 2 novembre 1917, le ministre des Affaires étrangères britannique, Lord Balfour, affirmait à Lord Rothschild, l’engagement du Gouvernement britannique en faveur de la création d’un foyer national juif en Palestine.
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