« Il faudrait être vraiment naïf pour croire que Kaïs Saïed est prêt à laisser tomber son poste de président de la République en 2024. Que ça soit via les urnes, via une loi sur mesure ou via l’emprisonnement de ses adversaires, Kaïs Saïed ne va pas céder sa place en 2024, car cela équivaudrait à un suicide politique pour lui », a affirmé, mercredi 4 octobre 2023, le secrétaire général d’Attayar, Nabil Hajji.

https://www.facebook.com/plugins/video.php?height=314&href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2FRadioIfm%2Fvideos%2F1501287967325948%2F&show_text=false&width=560&t=0

Au micro de Khouloud Mabrouk dans l’émission 90 minutes sur radio IFM, le leader d’Attayar a rappelé que Abir Moussi, présidente de parti destourien libre (PDL), s’est déclarée candidate à l’élection présidentielle de 2024. Résultat des courses, aujourd’hui, elle est emprisonnée.

« De quelle présidentielle parlez-vous ? », s’est interrogé Nabil Hajji en réponse à une interrogation de l’animatrice. Et d’ajouter : « On parle d’élection présidentielle comme si elle était normale avec un ciel bleu, une démocratie, des libertés, des lois participatives.

« Les élections ne sont pas des rendez-vous ! Peut-on parler de vraies élections démocratiques et transparentes lorsque les opposants sont emprisonnés ? Les opposants de Kaïs Saïed sont, soit en prison, soit menacés d’être emprisonnés. Peut-on parler d’élections lorsque les règles du jeu sont mises en place par l’un des adversaires ? Jusqu’à cette heure, Kaïs Saïed n’a pas encore révélé la date de la présidentielle, ni sa loi électorale », a-t-il martelé.