L’IFT appelle toute personne désireuse d’utiliser son mur à obtenir une autorisation préalable

L’Institut français de Tunisie (IFT) a commenté, mardi 17 octobre 2023, l’affaire des tags pro-Palestine qui ont été peints par des jeunes sur le mur de l’établissement. La veille, des jeunes avaient été arrêtés par la police pour avoir dessiné un drapeau palestinien et inscrit des slogans en soutien au peuple palestinien.
« L’Institut français de Tunisie a toujours été et sera toujours un lieu ouvert à toutes et à tous, en priorité à la jeunesse tunisienne. Cet espace accueille les publics de tous bords, sans considération de sexe, de condition sociale, ni de croyance religieuse », affirme un communiqué.
Par ailleurs, l’institut a précisé qu’il existe dans plus de 103 pays, dont Gaza depuis 1982, affirmant que c’est le seul centre culturel étranger actif à Gaza.
Concernant l’affaire des tags, l’institut a précisé que le mur donnant sur l’avenue de Paris « a toujours été un lieu d’expression pour des artistes, auteurs de projets élaborés en commun : tout dessin ou graffiti n’entrant pas dans ce cadre doit obtenir, au préalable, les autorisations des organismes tuniso-français compétents ».
De ce fait, l’IFT a appelé toute personne ou structure désireuse d’utiliser ce support de se tourner vers la direction « pour élaborer et construire ensemble un projet durable ».
D’après nos sources, les jeunes auteurs des tags ont été libérés dans la soirée. Leur arrestation a suscité l’indignation d’une partie de l’opinion publique, d’aucuns estimant qu’il s’agissait-là d’une atteinte à la liberté de s’exprimer