Le Sommet du BRICS s’ouvre ce mardi dans sa 15ème édition à Johannesburg, un contre-pouvoir de l’hégémonie de l’occident sur les affaires du monde (mise à jour)

La métropole sud-africaine, Johannesburg, accueille à partir de ce mardi 22 août le Sommet du Brics, un rassemblement économique regroupant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.
Le sommet s’ouvre dans sa 15ème édition dans le faubourg de Sandton et se poursuit jusqu’au 24 août 2023. C’est le premier sommet tenu en présentiel, de ce groupement économique représentant le quart de l’économie mondiale, depuis la pandémie du Covid-19, et les restrictions des déplacements qui en ont découlé.
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a affirmé les dispositions de son pays à abriter « ce sommet historique », qui voit la présence des poids lourds de l’échiquier mondial, en l’occurrence, le président chinois, Xi Jinping, le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, et le Premier ministre indien, Narendra Modi.
Le président russe, Vladimir Poutine, n’a pas fait le déplacement en Afrique du Sud, étant sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI). Théoriquement, le chef du Kremlin risque d’être arrêté, s’il venait à fouler le territoire sud-africain. La Russie est représentée par son ministre des Affaires étrangères, l’inoxydable Sergueï Lavrov.
Ces dirigeants discuteront, pendant quatre jours, de la manière de transformer ce groupement de pays, en force géopolitique, en mesure d’avoir un rôle de contre-pouvoir économique à même de contrecarrer le leadership, voire l’hégémonie de l’Occident sur les affaires mondiales.
Cette rencontre au sommet se tient autour du thème « Partenariat pour une croissance soutenue, un développement durable, et un multilatéralisme inclusif ».
La présidence sud-africaine a confirmé la présence des leaders précités, ainsi que des délégations des différentes parties du continent africain et du globe, à l’heure où les réunions préparatoires ont déjà commencé.
Les pays des BRICS se présentent, désormais, comme étant les plus grands partenaires commerciaux de l’Afrique et les plus grands nouveaux investisseurs, avec un important potentiel de croissance en termes de partenariat économique.
Le président algérien, Abdelmajid Tebboune, avait fait état, en début d’un mois, d’un accord de principe pour que l’Algérie soit un membre observateur au sein du Brics.
Dans une interview aux médias locaux, le chef de l’Etat algérien a affirmé que son pays participait au capital de la banque du BRICS qui pèse plus lourd, désormais, que la banque mondiale, moyennant une contribution d’un milliard et demi de dollars dans son capital.