Gaza: Macron a appelé Herzog pour «clarifier» ses propos, selon la présidence israélienne

gné qu’il soutenait sans équivoque le droit et le devoir d’Israël à se défendre et a exprimé son soutien à la guerre menée par Israël contre le Hamas ».
Dans son compte-rendu de cette conversation, ainsi que d’un appel avec le ministre Benny Gantz, la présidence française n’évoque pas les propos à la BBC.
Tout en réaffirmant « le droit d’Israël à se défendre » et « la solidarité de la France avec Israël dans sa lutte contre le terrorisme », le président français « a rappelé, une nouvelle fois, que ce combat devait être conduit dans le respect du droit international humanitaire et en prenant en compte la protection des populations civiles », selon l’Elysée.
Les propos de M. Macron à la BBC « ont causé beaucoup de douleur et de contrariété en Israël », affirme la présidence israélienne.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou les avaient qualifiés « d’erreur factuelle et morale » lors d’une conférence de presse samedi. « La responsabilité des dommages causés aux civils ne doit pas être imputée à Israël, mais au Hamas », avait-il affirmé.
La guerre a été déclenchée par une attaque menée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien, d’une violence et d’une ampleur inédites depuis la création de l’Etat d’Israël en 1948.
Cette attaque du mouvement islamiste palestinien a fait environ 1.200 morts du côté israélien, en majorité des civils tués le 7 octobre, tandis que 42 soldats ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début des opérations militaires israéliennes au sol dans ce territoire, selon des chiffres officiels israéliens.
Dans la bande de Gaza, les bombardements israéliens ont fait plus de 11.000 morts, essentiellement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas qui contrôle le territoire palestinien.