L’ancien diplomate, Abdallah Laabidi a indiqué qu’on ne pouvait pas obliger un État à avoir des relations avec un autre. Il a considéré que la Tunisie avait perdu une grande partie de son réseau d’alliés et d’amis.

S’exprimant le 21 septembre 2023 durant « Sbeh El Ward » de Hatem Ben Amara sur Jawahra Fm, Abdallah Laabidi a évoqué l’absence de personnes à la tête de trente à quarante représentations diplomatiques tunisiennes à l’étranger, dont celles se trouvant en Allemagne ou en Chine.

« Ceci démontre un désintérêt envers les relations diplomatiques… Il s’agit de relations portant sur certains dossiers… Lorsqu’un pays se retrouve en difficulté, il fait appel à ses alliés », a-t-il ajouté.

Revenant sur les déclarations du prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane, affirmant une normalisation des relations entre son pays et Israël, Abdallah Laabidi a expliqué que ce dernier appelait à ne plus évoquer les prétextes de préservation de l’Islam. Habib Bourguiba, selon lui, considérait la chose comme étant une affaire de droit. Les colons se sont, injustement, approprié des terrains. Il a estimé que la notion de normalisation n’était pas claire et relevait plutôt de l’abstrait.

Abdallah Laabidi a considéré que la position adoptée par la Tunisie au sujet d’Israël avait impacté ses relations diplomatiques et compliqué sa relation avec le Fonds monétaire international. L’existence d’un réseau d’alliés peut débloquer la chose. Ces derniers peuvent intervenir en faveur de la Tunisie afin de calmer les choses.

D’un autre côté, il a assuré qu’Israël ne pouvait pas intégrer la Ligue arabe. Ce pays affirme être un pays juif. 

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